Nous sommes responsables de notre bonheur. Non seulement en ce que nous faisons pour qu'il advienne, mais également en ce que nous acceptons qu'il soit fait pour qu'il existe.
Si d'autres souffrent pour que soit assuré notre confort, nous en sommes responsables.
Qu'il s'agisse des jolies baskets que nous portons ou du pétrole qu'on met dans notre voiture. Tout a un coût et si notre confort a un prix, c'est à nous qu'il revient de le payer, pas aux autres. Dans le cas contraire, c'est nous qui sommes les salauds.
Ceci sous-entend aussi qu'il ne faut pas fermer les yeux, faire semblant de ne pas savoir.
La vérité s'étale devant nos yeux avec assez d'évidence, nous avons bâti une société dans laquelle les salauds dominent, avec l'assentiment silencieux des simples citoyens des pays riches.
On peut se dire que le monde ne changera pas, qu'il est ainsi fait et que nous avons déjà la chance d'être du bon côté, on ne peut rien y faire parcequ'on est trop petit...
C'est de la lâcheté, de l'égoïsme, ou de la fainéantise, ou même l'addition des trois.
Par ce pseudo avis d'impuissance, on justifie le fait de rester bien assis au chaud plutôt que d'agir pour rendre le monde meilleur.
C'est tellement plus facile de ne pas se battre, de renoncer avant même d'avoir essayé et ça permet de consacrer tout notre temps à notre petite jouissance matérielle personnelle.
La vérité c'est que l'Etat c'est nous. C'est nous qui choisissons de donner le pouvoir à ceux qui nous dirigent, à ceux qui mènent la politique de l'économie qui influence nos vies.
Et ce que nous donnons, nous pouvons le reprendre ou le confier à d'autres, plus dignes de confiance.
Nous avons le vote.
Mais si on pense qu'ils sont tous pourris, ceux pour qui nous pouvons voter; si on pense que personne ne représente notre voix, alors il est de notre responsabilité d'agir, de nous rassembler pour qu'émergent ceux que nous porterons à représenter nos intérêts. Nous n'avons pas le droit de nous plaindre, pour ensuite rester sans rien faire.
Soit on est d'accord avec le système et on le soutient, ne serait-ce que par notre silence lorsqu'il se comporte en bourreau, soit on n'est pas d'accord et on agit.
En quelque mots simples: "si tu penses que le monde est pourri, bouge ton cul, plutôt que de te plaindre et de rester le cul visser sur ta chaise."
Et bouger son cul, en la circonstance, ça consiste déjà à se fédérer avec ceux qui partagent tes idées. Se fédérer, dialoguer, élaborer une stratégie, fut-elle à long terme; mais au moins, il s'agit de ne plus rester passif, pour ne pas aider les salauds à faire sombrer notre monde dans l'injustice et la douleur par notre silence.
Ce texte qui nous donne à réfléchir sur les conséquences de notre comportement est issu du blog "Par de-la-lutte. overblog.com"
Il est publié ici avec l'aimable autorisation de son auteur.